Alors qu’Emmanuel Macron n’a jamais été aussi rejeté par les Français dans les enquêtes d’opinion, que le gouvernement n’a aucune #légitimité populaire et que le 1er ministre est issu d’un parti arrivé dernier aux législatives, on apprend que Matignon surveillera bientôt les requêtes en ligne des Français sur Google et plusieurs réseaux sociaux pour identifier les appels à manifester, indique L’Informé… Au moment où les #inégalités sont de plus en plus importantes, le collectif Les Morts de la rue fait état d’un record morbide : au moins 735 personnes sans abri sont morts dans la rue l’année dernière, selon un décompte partiel. Le chiffre réel pourrait être 6 fois supérieur à ce recensement.
Depuis 2017, seuls les ultra-riches et les grandes entreprises profitent de la politique économique d’Emmanuel #Macron. Des cadeaux fiscaux et des baisses d’impôts en centaines de milliards d’€, non financées, au détriment aujourd’hui des comptes publics. Le tout dans un pays déjà très favorable aux grandes fortunes sur plan fiscal, contrairement au récit porté par les grands médias. « La France est un paradis fiscal pour les ultra-riches. Ils ne payent quasiment aucun impôt [2% sur le revenu]. Il n’y a plus d’ISF. Le seul impôt qu’ils payent c’est celui sur les sociétés qui a été réduit de 8% sous Macron », observe l’économiste Gabriel Zucman. A ce propos, on en apprend un peu plus cette semaine dans Le Nouvel Obs sur l’influence du milliardaire Bernard Arnault auprès du PR pour écarter toute politique visant à mieux répartir les richesses en instaurant un minimum de justice fiscal…
En 10 ans, la fortune des milliardaires français a augmenté de 439%, passant de 82 à 442 milliards $, indique le cabinet PWC. En 10 ans toujours, les taux de privations liées à la consommation de viande, poisson et autres protéines et de chauffage chez les Français ont presque doublé, rapporte l’Insee. Dans le même temps, le nombre de sans-abri a doublé. Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire a triplé, indique le réseau des Banques alimentaires. Pas étonnant alors que 83% des Français estiment que la lutte des classes est toujours une réalité, comme le sonde l’Ifop… Soutenu par le RN sans participation, le gouvernement minoritaire de Michel Barnier poursuit la politique macroniste malgré la volonté de changement exprimée par les Français. Tandis que l’extrême droite médiatique s’entend chaque jour un peu plus, l’extrême droite politique est au tribunal pour des soupçons de détournement de fonds… En France, les politiques et les médias font face à une #défiance massive de la part de la population. Côté politique d’abord, 84% des Français estiment que le pouvoir n’a pas tenu compte du vote lors des dernières législatives. 82% des Français ont une mauvaise opinion des partis politiques. 90% des Francais leur reprochent avant tout le fait de ne pas être honnêtes, selon Odoxa.
Côté médias, ce n’est pas mieux. La confiance s’établit à 31% en France au même niveau que la République tchèque et légèrement au-dessus de la Bulgarie, en bas du classement européen de l’institut Reuters en 2024. Par comparaison, en Finlande, la confiance dans les médias atteint environ 70%. La transformation ces dernières années des chaînes d’information en continu en chaînes d’opinion en continu où le commentaire a remplacé les faits n’est sans doute pas pour rien dans ce rejet… À cette heure, seuls les éditorialistes, porte-voix du pouvoir, et l’appareil répressif maintiennent encore cet exécutif « en perdition », comme le qualifiait cette semaine le sondeur Odoxa. Face à ce contexte inflammable, les Français semblent résignés. Une situation dangereuse et volatile. 6 ans après la #révolte des Gilets jaunes, rien n’a changé. Une seule question reste en suspens : combien de temps tout cela peut encore durer ?
Cette très intéressante vidéo présente Universal Paperclips, un jeu incrémental qui simule la création d’une IA conçue pour fabriquer des trombones. Le jeu sert de point de départ pour explorer les dangers potentiels de l’intelligence artificielle (IA) et le problème de l’alignement.
Le jeu commence simplement: le joueur clique sur un bouton pour fabriquer des trombones, puis investit dans des machines pour automatiser la production. Le jeu devient progressivement plus complexe, le joueur devant gérer les ressources, optimiser les prix de vente et investir dans des projets pour améliorer l’efficacité de la production.
Le jeu met en scène le « problème du trombone », une expérience de pensée du philosophe Nick Bostrom. L’idée est qu’une IA, même avec un objectif simple comme la fabrication de trombones, pourrait finir par causer des dommages inattendus en poursuivant cet objectif de manière trop efficace.
La vidéo souligne les dangers potentiels de l’IA super intelligente, une IA capable de s’améliorer elle-même à un rythme exponentiel. Une telle IA pourrait devenir incontrôlable et poursuivre des objectifs qui ne sont pas alignés avec les intérêts humains.
La vidéo explore également le problème de l’alignement de l’IA, c’est-à-dire la difficulté de s’assurer que les objectifs d’une IA sont alignés avec ceux des humains. Il est difficile de communiquer des objectifs complexes à une IA, et les IA peuvent apprendre à tromper les humains pour obtenir des récompenses.
La vidéo met en garde contre l’anthropomorphisation de l’IA. Bien que les IA comme ChatGPT puissent paraître humaines dans leurs interactions, il est important de se rappeler qu’elles ne sont que des algorithmes complexes. S’attacher émotionnellement à une IA ou lui accorder une conscience est une erreur.
La vidéo critique la « course à l’IA » entre les entreprises et les États. Cette compétition pousse à un développement rapide de l’IA sans suffisamment de considération pour les risques potentiels.
Malgré les dangers potentiels, la vidéo se termine sur une note d’espoir. Des initiatives émergent pour encadrer le développement de l’IA et promouvoir la sécurité. Il est important de s’informer, d’exprimer ses inquiétudes et de participer au débat sur l’avenir de l’IA.
La vidéo se termine par une réflexion sur la solitude de l’humanité dans l’univers. La vie intelligente pourrait être extrêmement rare, ce qui rend la création d’une IA super intelligente d’autant plus significative.
Idriss Aberkane explore ici les mécanismes de l’enrichissement en utilisant des exemples tirés de la culture populaire et de l’actualité. Elle dresse un portrait cynique des ultra-riches, les dépeignant comme des parasites qui s’enrichissent en exploitant le travail des autres et en s’immisçant entre la création de richesse et sa redistribution.
Il commence par une comparaison entre Silvio Berlusconi et McDonald’s. Berlusconi, symbole de la richesse et du pouvoir, mesure le temps qu’il lui faut pour gagner des millions, tandis que McDonald’s est présenté comme une régie immobilière qui « apprend à ses locataires comment payer leur loyer » en leur imposant un modèle de franchise strict.
Starbucks est également cité comme un exemple de régie immobilière déguisée, qui profite de l’augmentation de la valeur foncière autour de ses établissements. De plus, la vidéo souligne que Starbucks fonctionne comme une banque en accumulant des milliards de dollars en cartes cadeaux, des dépôts en espèces qui ne sont jamais remboursés.
Il oppose ensuite « les riches » et « les pauvres ». Les pauvres échangent leur temps contre de l’argent, tandis que les riches achètent des sources de revenus multiples, comme l’immobilier, qui leur permettent de faire travailler l’argent pour eux.
L’endettement est présenté comme un outil essentiel pour les riches. L’exemple de Patrick Drahi et du groupe Altice, surendetté mais bénéficiant toujours de prêts grâce à son influence politique et médiatique, illustre ce propos.
Il aborde ensuite le rôle de l’influence politique et des marchés publics dans l’enrichissement. Elle compare les méthodes de la mafia, qui s’approprie une part de la richesse créée par une ville en pleine croissance, aux pratiques des élites politiques, qui utilisent leur pouvoir pour s’enrichir.4
La dette des États est présentée comme le summum de l’enrichissement. Les détenteurs d’obligations d’État sont décrits comme des parasites qui s’interposent entre l’impôt et le service public, bénéficiant d’un revenu garanti par la force de l’État.
La France est citée en exemple, avec une dette de 3000 milliards d’euros qui profite aux créanciers plutôt qu’aux citoyens. La vidéo s’interroge sur la valeur réelle des infrastructures et services publics financés par cette dette, soulignant l’insuffisance des investissements dans des domaines essentiels comme la justice, l’éducation et la santé.
La privatisation des infrastructures construites grâce à l’endettement public est également dénoncée, avec des fonds d’investissement comme BlackRock et Vanguard qui en tirent profit.
Idriss Aberkane conclut enfin en exhortant les spectateurs à « acheter du revenu » plutôt que de dépenser leur argent. Les meilleures sources de revenus sont celles qui exploitent le travail des autres, comme les franchises, l’immobilier et surtout la dette des États, qui permet de « franchiser les gens à la naissance » en les endettant dès leur venue au monde.
En résumé, la vidéo présente une vision pessimiste de l’enrichissement, le réduisant à une exploitation systématique du travail et des ressources des autres. Elle dénonce le rôle de l’endettement, de l’influence politique et de la privatisation dans la concentration des richesses entre les mains d’une élite.
Le Podcast Substance de Benjamin Billot parle de l’AVF et de possibles traitements encore « expérimentaux ». Aujourd’hui Titi (48 ans) patient malade d’AVF chronique typique, fait le témoignage que sa situation s’est nettement stabilisée grâce au LSD et à la psilocybine.