Faut il un service public de la drogue ? En voila une question intéressante ! Les association de RDR (réduction des risques) sont en tête sur ces sujets, Aujourd’hui Docteur Zoé et la très talentueuse Zoé Dubus en parle pendant 2h30. Un must à voir !
La légalisation des drogues douces, particulièrement du cannabis, dans plusieurs juridictions nord-américaines a ouvert un débat mondial sur les avantages de cette approche par rapport à la prohibition traditionnelle. Aux États-Unis et au Canada, des mesures de légalisation et de régulation du cannabis ont été mises en place au cours de la dernière décennie, avec des résultats notables en matière de diminution du trafic illégal et de criminalité. À l’opposé, des pays comme la France s’obstinent à maintenir une politique de criminalisation stricte, malgré des études démontrant les effets néfastes de cette approche sur la société. La position de politiciens comme Bruno Retailleau, qui prônent une répression accrue envers les usagers, est représentative d’une politique qui, non seulement ignore les succès de la légalisation, mais contribue à la marginalisation d’une partie significative de la population française.
La Réussite de la Légalisation aux États-Unis et au Canada
Depuis la légalisation du cannabis au Canada en vingt-dix-huit et dans plusieurs États américains, les effets bénéfiques de cette politique sont indéniables. Premièrement, la légalisation a permis de diminuer considérablement le marché noir, asséchant les revenus des trafiquants et réduisant leur influence sur la société. Des études montrent que le marché noir du cannabis a chuté de près de quatre-vingts pour cent au Canada, un effet comparable aux États-Unis dans les États où la légalisation a été mise en œuvre. Cette réduction de la criminalité est un argument majeur en faveur de la régulation, car elle montre qu’une économie régulée par l’État peut effectivement remplacer le marché illégal.
L’Impact de la Prohibition : Criminalisation et Violence
La prohibition des drogues crée des conditions idéales pour les activités criminelles. L’interdiction nourrit la violence, car les cartels et les trafiquants se battent pour le contrôle d’un marché illégal lucratif. Paradoxalement, ce sont les usagers eux-mêmes qui sont les premières victimes de cette violence, non seulement par leur implication indirecte dans des circuits dangereux, mais aussi par leur criminalisation. En France, la criminalisation des usagers est une stratégie de répression inefficace et injuste, car elle touche environ six millions de personnes. En criminalisant dix pour cent de la population, l’État renforce la marginalisation de ces citoyens et contribue à créer une fracture sociale.
L’Absence de Logique dans la Criminalisation de Masse
Criminaliser six millions de Français pour usage de cannabis n’est ni tenable ni rationnel. Cette politique punitive est un non-sens à la fois social et économique, car elle criminalise une partie importante de la population pour une consommation souvent récréative. Elle va à l’encontre des valeurs d’inclusion sociale et de respect des libertés individuelles. En outre, la criminalisation de masse alourdit le système judiciaire, détourne des ressources précieuses des crimes graves, et déstabilise les rapports sociaux en amplifiant la stigmatisation des usagers.
La Prohibition et ses Effets Nocifs sur les Caisses de l’État
La légalisation offre une opportunité financière non négligeable pour les caisses de l’État. Dans les pays qui ont régulé le cannabis, les taxes sur la vente légale de cette drogue rapportent des milliards. Cet argent est réinjecté dans des programmes sociaux, de santé publique et d’éducation, améliorant ainsi le bien-être général. En France, où la prohibition persiste, les recettes fiscales de la vente de cannabis profitent exclusivement au marché noir. Il est économiquement absurde de se priver d’une source de revenus aussi considérable alors que le pays connaît des difficultés budgétaires croissantes.
L’État : Responsable ou Hypocrite ?
Un État qui refuse de prendre en main la régulation de substances comme le cannabis se soustrait à sa responsabilité envers ses citoyens. En fermant les yeux sur la demande et en criminalisant les consommateurs, il abandonne le contrôle d’un secteur entier aux mains de criminels. La prohibition n’est pas une solution ; c’est une fuite de responsabilité. Un État responsable devrait être capable d’encadrer la consommation d’une substance douce, d’assurer la sécurité des citoyens en leur offrant un produit contrôlé, et de protéger les jeunes par des campagnes de sensibilisation adaptées. La politique de Bruno Retailleau, avec sa volonté de criminaliser davantage, s’oppose frontalement à cette logique de responsabilité. En renforçant la répression, il adopte une position rétrograde, incapable de répondre aux besoins et aux réalités de la société moderne.
Conclusion
L’expérience nord-américaine prouve que la légalisation du cannabis offre des avantages substantiels en termes de réduction de la criminalité, de protection des usagers et de revenus fiscaux. En France, l’obstination des politiques à maintenir une approche prohibitionniste et répressive, comme celle promue par Bruno Retailleau, est non seulement inefficace mais aussi socialement destructrice. La décriminalisation, voire la légalisation, du cannabis permettrait de sortir des millions de Français de la marginalisation, de réduire la violence liée aux trafics et d’augmenter les ressources de l’État. Il est temps de repenser notre approche et de reconnaître que l’interdiction aveugle d’une substance consommée par des millions de citoyens ne peut être la solution.
Idriss Aberkane explore ici les mécanismes de l’enrichissement en utilisant des exemples tirés de la culture populaire et de l’actualité. Elle dresse un portrait cynique des ultra-riches, les dépeignant comme des parasites qui s’enrichissent en exploitant le travail des autres et en s’immisçant entre la création de richesse et sa redistribution.
Il commence par une comparaison entre Silvio Berlusconi et McDonald’s. Berlusconi, symbole de la richesse et du pouvoir, mesure le temps qu’il lui faut pour gagner des millions, tandis que McDonald’s est présenté comme une régie immobilière qui « apprend à ses locataires comment payer leur loyer » en leur imposant un modèle de franchise strict.
Starbucks est également cité comme un exemple de régie immobilière déguisée, qui profite de l’augmentation de la valeur foncière autour de ses établissements. De plus, la vidéo souligne que Starbucks fonctionne comme une banque en accumulant des milliards de dollars en cartes cadeaux, des dépôts en espèces qui ne sont jamais remboursés.
Il oppose ensuite « les riches » et « les pauvres ». Les pauvres échangent leur temps contre de l’argent, tandis que les riches achètent des sources de revenus multiples, comme l’immobilier, qui leur permettent de faire travailler l’argent pour eux.
L’endettement est présenté comme un outil essentiel pour les riches. L’exemple de Patrick Drahi et du groupe Altice, surendetté mais bénéficiant toujours de prêts grâce à son influence politique et médiatique, illustre ce propos.
Il aborde ensuite le rôle de l’influence politique et des marchés publics dans l’enrichissement. Elle compare les méthodes de la mafia, qui s’approprie une part de la richesse créée par une ville en pleine croissance, aux pratiques des élites politiques, qui utilisent leur pouvoir pour s’enrichir.4
La dette des États est présentée comme le summum de l’enrichissement. Les détenteurs d’obligations d’État sont décrits comme des parasites qui s’interposent entre l’impôt et le service public, bénéficiant d’un revenu garanti par la force de l’État.
La France est citée en exemple, avec une dette de 3000 milliards d’euros qui profite aux créanciers plutôt qu’aux citoyens. La vidéo s’interroge sur la valeur réelle des infrastructures et services publics financés par cette dette, soulignant l’insuffisance des investissements dans des domaines essentiels comme la justice, l’éducation et la santé.
La privatisation des infrastructures construites grâce à l’endettement public est également dénoncée, avec des fonds d’investissement comme BlackRock et Vanguard qui en tirent profit.
Idriss Aberkane conclut enfin en exhortant les spectateurs à « acheter du revenu » plutôt que de dépenser leur argent. Les meilleures sources de revenus sont celles qui exploitent le travail des autres, comme les franchises, l’immobilier et surtout la dette des États, qui permet de « franchiser les gens à la naissance » en les endettant dès leur venue au monde.
En résumé, la vidéo présente une vision pessimiste de l’enrichissement, le réduisant à une exploitation systématique du travail et des ressources des autres. Elle dénonce le rôle de l’endettement, de l’influence politique et de la privatisation dans la concentration des richesses entre les mains d’une élite.
Les Brigades de répression de l’action violente motorisée (BRAV-M) sont une section de la police française, dont l’héritage remonte aux voltigeurs, tristement célèbres pour leur implication dans la mort de Malik Oussekine dans les années 80. Face aux tensions actuelles et aux violences observées lors des manifestations, une pétition circule pour demander la dissolution de cette unité.
Cette pétition représente un appel à la solidarité et à l’engagement citoyen pour mettre fin à ce que certains considèrent comme une milice violente persécutant les manifestants. En signant et en partageant cette pétition autour de soi, on participe à la mobilisation pour le respect des droits de l’homme et la protection des citoyens.
Il est important de rappeler que la pétition n’est qu’un outil parmi d’autres pour exprimer son mécontentement et appeler au changement. Le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes, notamment les forces de l’ordre et les manifestants, sont essentiels pour parvenir à une solution pacifique et durable.
Dans cette période de tensions et de conflits, il est plus que jamais nécessaire de se mobiliser pour défendre les valeurs démocratiques et garantir le respect des droits et des libertés de chacun. Signer et partager cette pétition est un moyen d’agir en faveur de ces objectifs.