
Les Auteurs, l’ARCOM & nous *
* (petite réflexion sur le droit d’auteur)
En 2022, le CSA & l’HADOPI fusionnent pour devenir l’ARCOM. Grand régulateur de la communication audiovisuelle et numérique. C’est bien d’eux que nous dépendons donc .. Ce qui nous vaut ce petit paragraphe :
Tout d’abord je tiens à dire que nous respectons l’idée de droits d’auteur. Nous comprenons que les œuvres vivantes ont besoin de protection face aux piratages divers et doivent trouver un juste modèle de rémunération pour exister. Nous protégeons ces œuvres à notre manière et respectons les lois en vigueur et nous n’avons besoin de personne pour le faire. Cependant quand on voit que la majorités des droits d’auteurs à l’heure actuelle (par exemple dans la musique) vont à des artistes comme Dalida, Johnny Halliday, JJ Goldman, et j’en passe. On peut se poser quelques questions sur la justesse avec laquelle ces droits sont utilisés. Comment se fait il qu’un film comme « La mort aux trousses » d’Alfred Hitchcock (1959) soit encore protégé du droit d’auteur ?? Toute l’équipe du film est aujourd’hui disparue, morte et enterrée et pourtant la diffusion est bloquée par les studios.. Je m’en étonne. Depuis longtemps ce film et tant d’autres devraient être dans le domaine publique et ne devraient pas avoir de vie commerciale. (hors exceptions). Pareil pour les livres et autres. Comment justifier que le travail de Stieg Larsson (publié en 2004 juste après sa mort) ne génère autant de droits d’auteur ??? Comment justifier que le droit d’auteur ainsi perverti ne deviennent un droit perpétuel à l’héritage.. Je ne suis pas sur de cautionner cela. Et d’ailleurs pas du tout ! A travers notre démarche au Journal des Poules nous plions quelques peu ces règles pour définir un monde plus juste et (enfin) empreint de bon sens.
Ainsi, nous nous engageons par la présente :
– à ne diffuser que des auteurs morts sur notre site, des œuvres dont les droits d’auteurs sont libérés,
– à rémunérer les artistes avec lesquels nous travaillons sur une base juste.
Nous vous remercions de votre attention, et vous demandons de bien croire en nos bonnes intentions.
Cordialement.
Le Journal des Poules
