Le génocide en cours à Gaza : une réalité historique et contemporaine
Depuis sa création en 1948, l’État d’Israël a systématiquement repoussé les limites de ses frontières, s’engageant dans une expansion territoriale continue au détriment du peuple palestinien. Ce processus, commencé avec la première guerre israélo-arabe, a vu Israël s’étendre bien au-delà des frontières prévues par l’ONU, occupant des territoires comme la Cisjordanie, Gaza, le Sinaï et le Golan à l’issue de la guerre des Six Jours en 1967. L’idéologie sioniste, à l’origine fondée sur le retour des Juifs sur la terre de leurs ancêtres, s’est progressivement transformée en une politique d’expansion coloniale. Avec l’arrivée du Likoud au pouvoir, cette politique a pris une tournure encore plus extrême, marquée par une répression accrue des Palestiniens, une colonisation massive des territoires occupés, et une ignorance totale des résolutions internationales. Le rêve sioniste de créer un foyer national pour les Juifs s’est mué en un projet de domination et d’exclusion, qui laisse aujourd’hui les Palestiniens sans État, sans droits, et sans espoir.

Le génocide à Gaza : un conflit asymétrique et meurtrier
Depuis 1948, le conflit israélo-palestinien s’est toujours caractérisé par une asymétrie flagrante. Israël, avec son armée puissante et soutenue par des alliances internationales, a imposé un régime de terreur sur les territoires palestiniens, en particulier à Gaza. Depuis dix mois, le monde est témoin d’une intensification de cette violence, qui a déjà fait plus de 45 000 morts palestiniens. Ce bilan macabre, combiné à un blocus qui affame la population de Gaza, à des restrictions d’accès à l’eau, à l’électricité et aux soins de santé, est la preuve d’une politique délibérée de génocide.
Un État d’apartheid et d’ostracisme
La loi sur l’État-nation de 2018, qui définit Israël comme l’État du peuple juif, a officialisé l’ostracisme des citoyens arabes israéliens, les reléguant au rang de citoyens de seconde zone. Cette loi, couplée à une répression violente des Palestiniens dans les territoires occupés, démontre que le sionisme, tel qu’il est pratiqué aujourd’hui, n’est rien de moins qu’une forme de suprématie ethnique et religieuse. Israël s’est transformé en un État d’apartheid, où les droits des non-Juifs sont systématiquement bafoués.
L’impunité internationale : un scandale mondial
Malgré les nombreuses résolutions de l’ONU condamnant les actions d’Israël, aucune mesure concrète n’a été prise pour stopper ce génocide. Les grandes puissances, en particulier les États-Unis, continuent de soutenir Israël, lui fournissant les moyens militaires et financiers de poursuivre sa politique d’extermination et de colonisation. Il est temps que la communauté internationale prenne ses responsabilités et impose des sanctions sévères à Israël, à l’image de celles qui ont été appliquées à l’Afrique du Sud durant l’apartheid. Nous sommes face à la nécessité d’un changement radical. Le temps est venu de reconnaître qu’Israël a perdu sa légitimité en tant qu’État en poursuivant une politique de génocide contre les Palestiniens.
Il est impératif de dissoudre cet État qui s’est construit sur le sang et les larmes, et de restaurer les droits du peuple palestinien. Ce n’est qu’en mettant fin à l’entité sioniste qu’une paix durable pourra être établie au Moyen-Orient.
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