Depuis un moment, je n’ai pas écrit d’édito, principalement parce que j’ai été profondément affecté par la perte d’un proche, ce qui m’a poussé à me retirer un peu. Néanmoins, avec l’arrivée de la nouvelle année chinoise, je ressens le besoin de reprendre les choses en main, de regagner en énergie et de m’exprimer à nouveau. Nous vivons une période complexe, marquée par des défis comme la remise en question du droit du sol à Mayotte et la stigmatisation des utilisateurs de cannabis et autres personnes considérées comme marginales. Ce qui est interdit envers certaines minorités se manifeste désormais envers d’autres groupes, révélant un déplacement plutôt qu’une disparition des préjugés raciaux et antisémites.
Je suis convaincu que, malgré ces temps troublés, il est possible de trouver un terrain d’entente, une voie médiane qui allie fermeté sur nos principes et ouverture humaniste. Il est crucial de travailler sur soi, de cultiver notre sociabilité et notre empathie pour l’autre, de renforcer les liens qui nous unissent au sein de notre communauté et au-delà.
L’année du dragon s’annonce, porteuse d’espoirs de prospérité et de renouveau. J’aspire à ce que cette nouvelle ère soit marquée par une conscience collective de notre destin partagé, par la reconnaissance que nous sommes tous dans le même bateau, confrontés aux mêmes défis. C’est le moment de s’unir, de reconnaître notre humanité commune et de travailler ensemble pour un avenir meilleur.
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