En France, l’été 2023 a été marqué par une série de crises. Alors que les températures atteignaient des sommets lors d’une canicule inédite, les tensions sociales ont grimpé, donnant lieu à des émeutes dans tout le pays. Ces événements reflètent une société en ébullition, où la colère et la frustration semblent atteindre un point de rupture. Le paysage socio-politique français est déséquilibré. Certains milliardaires, comme Bernard Arnault, François Pinault, Vincent Bolloré, Patrick Drahi, Xavier Niel et quelques autres, possèdent des empires économiques gigantesques. Ils sont souvent perçus comme des influences et des symboles d’une société capitaliste sans scrupules, où la richesse et le pouvoir sont concentrés entre les mains d’une élite déconnectée et sécessionniste.
Noam Chomski, linguiste, philosophe et penseur politique, a établi un modèle de propagande, identifiant les différentes façons dont les médias peuvent être utilisés pour manipuler l’opinion publique. Ses cinq filtres du modèle de propagande comprennent : la taille, la propriété et le profit (les médias appartiennent souvent à de grandes entreprises lucratives), la publicité (les revenus publicitaires peuvent influencer le contenu médiatique), la source d’information (les médias dépendent souvent des mêmes sources, telles que le gouvernement et les grandes entreprises), le flak (les réactions négatives et les sanctions peuvent modeler le contenu médiatique) (** Affaire Médine / LFI, les Soulèvements de la terre, etc ..), et l’idéologie dominante (les médias peuvent promouvoir une idéologie particulière) (comme en ce moment : théories d’extrême droite, anti musulmans, néolibérales.)
La concentration des Médias en France représente un phénomène alarmant. Des chaînes telles que CNEWS, BFMTV (surnommée « TV Prefecture » par certains), EUROPE1, Le Journal Du Dimanche (Le JDD), Sud Radio, et Canal+, ainsi que diverses sociétés de production, appartiennent toutes aux mêmes milliardaires déjà cités. Cette concentration de propriété dans les médias crée un paysage médiatique homogène où une pensée unique et autoritaire peut prévaloir. Au lieu d’une multitude de voix et de points de vue, ces puissants propriétaires peuvent dicter leur agenda fasciste, modelant ainsi l’opinion publique à leur avantage. Cela soulève des préoccupations concernant la liberté de la presse et la diversité des opinions, des éléments essentiels à une société démocratique saine.
Quant aux politiques, comme Emmanuel Macron et Marine Le Pen, leur leadership est fréquemment critiqué. Leur gouvernance, perçue comme autoritaire et superficielle, manque de compassion et d’humanité. Ces figures, loin d’être des modèles de vertu, symbolisent les failles et les inégalités de notre société.
Les accusations contre des membres du gouvernement sont légion et cela est inquiétant :
Élisabeth Borne, 1ere ministre : Accusée de conflit d’intérêts dans l’attribution du marché de la future A79 à Eiffage, son ancien employeur.
Olivier Véran, porte-parole du Gouvernement : Accusé de mise en danger de la vie d’autrui.
Bérangère Couillard, Ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes : Soupçonnée d’avoir couvert des accusations de viols contre son ex-collègue Damien Abad.
Charlotte Caubel, Secrétaire d’État chargée de l’Enfance : Visée par une plainte pour fraude aux manuscrits anciens, violation du secret professionnel, et recel.
Hervé Berville, Secrétaire d’État chargé de la Mer : Visé par une plainte pour mensonges.
Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie : Soupçons d’emploi fictif de sa femme, enquête pour favoritisme et financement illégal de campagne.
Jean-Noël Barrot, Ministre délégué chargé du numérique : Légion d’honneur décernée à un lobbyiste lié au scandale du Mediator.
Thomas Cazenave, Ministre délégué des comptes publics : Lié à Karim Tadjeddine, ancien Président de McKinsey France.
Gérald Darmanin, Ministre de l’intérieur : Plusieurs accusations dont viol, harcèlement, et abus de faiblesse, cumul de mandats et sièges.
Sabrina Agresti-Roubache, Secrétaire d’État chargée de la ville : Insulte envers un administré.
Sonia Backès, Secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté : Accusée d’exagérer une rupture familiale à des fins politiques.
Catherine Colonna, Ministre des affaires étrangères : Enquête pour harcèlement moral.
Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État : 3 plaintes pour viol et violence classées sans suite en 2023.
Éric Dupond-Moretti, Garde des Sceaux : Accusé de prises illégales d’intérêts et soupçons de conflits d’intérêts.
Sébastien Lecornu, Ministre des armées : Enquête pour prise illégale d’intérêts et omission de déclaration.
Patricia Mirallès, Secrétaire d’État : Accusée de notes de frais excessives.
Olivier Dussopt, Ministre : Enquête sur favoritisme dans l’attribution d’un marché public.
Carole Grandjean, Ministre déléguée chargée de l’Enseignement : Accusée de censure.
Christophe Béchu, Ministre de la Transition écologique : Soupçons de factures indues, et tentative de modification de sa page Wikipédia.
Sarah El Haïry, Secrétaire d’État chargée de la Biodiversité : Dépenses suspectes lors des législatives 2017.
Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique : Accusations diverses dont pressions et intérêts familiaux.
Rima Abdul-Malak : Couverture d’un mis en examen pour agression sexuelle.
Aurélien Rousseau, Ministre de la Santé : Conflit d’intérêt lié à son épouse.
Fadila Khattabi, Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées : Condamnée aux prud’hommes.
Stanislas Guerini, Ministre de la Transformation : Couvert un candidat condamné pour violence conjugale.
Amélie Oudéa-Castéra, Ministre des sports : Accusée de mensonge dans un rapport officiel.
Alexis Kohler : Mis en examen pour prise illégale d’intérêts.
Thierry Solère : 13 fois mis en examen, le plus en France.
Les médias jouent également un rôle essentiel dans la formation de l’opinion publique actuelle. Les théories et pratiques des médias, telles que l’Agenda-Setting et la Spirale du Silence, montrent comment les médias peuvent influencer ce dont les gens parlent et ce qu’ils pensent. L’Agenda-Setting explique comment les médias déterminent quels sujets sont importants, tandis que la Spirale du Silence montre comment les opinions minoritaires sont réduites au silence par peur de l’isolement. C’est ce qu’on voit à longueur de plateaux télévisés ou radiophoniques.
Ces pourquoi vous avez peu entendu parler de toutes ces affaires, car en fait, on n’en parle pas. C’est aussi simple que ca. L’invisibilisation c’est comme cela qu’ils nous manipulent. Et maintenant nous pouvons dire que « ILS » a un nom, voir des noms ! Nous pouvons faire quelque chose !
Les médias et blogs indépendants tels que Streetpress, Mediapart, Ant éditions, Elucid, LeMEDIA.tv, Blast, Reporterre, Arrêt sur Images, La Quadrature du Net, Le Canard Enchaîné, Basta!, et d’autres, incarnent une force vitale de contre-pouvoir dans notre société. À l’opposé d’une concentration médiatique souvent contrôlée par de grandes entreprises et des intérêts particuliers, ces médias indépendants travaillent ardemment pour que nous restions ouverts, critiques et informés. Leur existence garantit une diversité de voix, une analyse nuancée et souvent un regard critique sur les problématiques qui touchent notre société. En mettant en lumière des sujets négligés ou mal représentés, ils contribuent à un écosystème médiatique plus riche et plus démocratique, renforçant ainsi le tissu social et la transparence dans la gouvernance. Leur rôle de contre-pouvoir est essentiel pour maintenir un équilibre et une pluralité dans le paysage médiatique contemporain.
À l’opposé des médias traditionnels, contrôlés par quelques puissants, ces médias et blogs indépendants incarnent une force vitale de contre-pouvoir dans notre société. Ils représentent un espace d’expression libre où les voix alternatives peuvent s’élever, loin de l’influence des élites économiques et politiques. Le rôle de ces médias est crucial dans la protection de la démocratie et de la pluralité des opinions.
L’ampleur des scandales politiques et des affaires de corruption soulève des questions urgentes concernant l’éthique et l’intégrité des dirigeants français. La liste impressionnante d’accusations contre des membres du gouvernement témoigne d’un système où la responsabilité et la transparence sont souvent éclipsées par les intérêts personnels et les jeux de pouvoir.
La situation climatique, exacerbée par la canicule « médiatique » de 2023, ne doit pas non plus être négligée. Elle est le symptôme d’une crise environnementale plus vaste qui requiert une action urgente. Le changement climatique n’est pas seulement une question environnementale, mais un défi sociétal qui affecte la santé, l’économie, et les droits humains.
En somme, la France se trouve à un carrefour. Les crises actuelles, qu’elles soient climatiques, politiques ou sociales, appellent à un changement fondamental. Il est temps de remettre en question les systèmes et les structures qui perpétuent l’inégalité, la corruption, et l’exploitation. La résistance et l’engagement citoyen sont plus nécessaires que jamais pour rediriger le pays vers un avenir plus juste et durable.
Des penseurs et philosophes comme Michel Foucault ont déjà évoqué l’importance du contre-pouvoir et de la surveillance des gouvernants. La situation actuelle en France illustre ces concepts et montre la nécessité d’une vigilance constante de la part des citoyens et des médias indépendants.
Hannah Arendt a aussi, dans son analyse du totalitarisme, mis en garde contre les dangers d’un pouvoir concentré et d’une pensée uniforme. Elle a souligné l’importance de la pluralité des voix, du jugement critique, et de la responsabilité individuelle dans une société démocratique.
Dans une France bouillonnante, marquée non seulement par une canicule oppressante mais aussi par des émeutes fréquentes, une critique acerbe de la situation est plus que nécessaire. Les milliardaires jouent un rôle particulièrement détestable. Leur influence sur les médias et la politique, leur accumulation de richesses obscènes, témoignent d’une corruption profonde et d’une exploitation des classes laborieuses. Des sous-merdes sous nos bottes, comme tu l’as si bien dit, mon Loup. Macron et Le Pen ne sont pas en reste. Leur gestion de la crise, leur sourde oreille aux revendications du peuple, tout cela révèle leur incompétence et leur mépris. Notre camarade Claude, dont la perte résonne encore dans nos cœurs, serait la première à dénoncer cette mascarade. Elle appellerait à une résistance renouvelée, à une prise de conscience, à une action collective pour démanteler cette oligarchie qui saigne notre nation.
Les solutions pour l’avenir, bien que complexes, doivent être axées sur l’équité, la justice et l’humanisme. “Dans la pratique de l’entraide, que nous pouvons retracer jusqu’aux plus bas degrés de l’évolution, nous trouvons donc le positif et incontestable origine de notre éthique sociétaire.” Inspirés par les écrits de Pierre Kropotkine, nous devons chercher à créer une société où la coopération et la mutualité remplacent la compétition et l’individualisme. Il est temps de redéfinir nos valeurs, de repenser notre système économique, et de remettre le pouvoir entre les mains du peuple.
La France est à un tournant. Les défis sont immenses, mais l’espoir n’est pas perdu. Avec la force de notre union, la persévérance de notre lutte, et l’esprit de camaraderie qui nous unit, nous pouvons réaliser un changement profond. De la solitude au commun, il n’y a qu’un pas.
Avançons, armons nous intellectuellement, ensemble, vers un avenir plus juste.
0 commentaires