Nous sommes fin mai 2023, et le paysage politique et social Français est bien troublé. En effet, aux dernières nouvelles, l’ancien président, Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel pour une affaire d’écoutes qui touche à l’intégrité de la justice. Enième scandale et affaires Sarkozy, après les affaires Libyennes et le reste. Malgré cette condamnation, il a continué à proclamer sa volonté de « se battre pour la vérité », faisant un ridicule écho à sa célèbre phrase où il déclarait qu’après 17 condamnations, un individu devrait être condamné d’office pour l’ensemble de son œuvre. Ce triste spectacle rappelle, d’une certaine manière, les problèmes actuels et passé de l’administration Macron. Et Benalla qui court toujours ..
L’institut Montaigne, un think tank influent, a également été éclaboussé par un scandale. Son ancien dirigeant, M. de Bigorgne, a été reconnu coupable d’avoir drogué une collaboratrice dans l’intention de commettre un acte de viol (utilisons les mots). L’indignation publique face à la légèreté de sa peine est palpable. Dans le même temps, Bruno Le Maire, le ministre du « renflement brun » et de l’Économie, suscite l’étonnement et la moquerie en écrivant des romans érotiques, un passe-temps surprenant pour un haut fonctionnaire.
Les contractions et les paradoxes semblent faire partie de la norme actuelle. Par exemple, malgré l’annonce d’une sécheresse record je cite, on voit la pluie qui continue de tomber tous les jours. Les vaccins ARN, autrefois promus comme « notre salut » pendant la crise COVID, semblent avec le temps et les preuves, ne pas offrir la protection escomptée, vendue. Et pour ne pas dire que nous nous sommes trompé, rien que le dire est considéré comme complotiste. Tous les amalgames sont fait. C’est comme si nous vivions dans la dystopie d’Orwell, « 1984 », où le langage est torturé et les mots perdent peu à peu leur sens. On casse sous prétexte de « protéger », on supprime les statistiques dérangeantes pour ne pas affronter la réalité. L’absurdité de la situation est vraiment déconcertante.
Depuis six mois, la contestation est devenue générale en France, mais elle est largement ignorée par le pouvoir en place. et minorée par les médias. Pas étonnant quand on sait que 5 Milliardaires possèdent tous les médias principaux en France. Le président Macron est accusé d’être le pire président de la 5ème République. Il a même été jusqu’à faire interdire des voix contestataires dans le service public audiovisuel, comme ce fut le cas pour l’émission « C’est encore nous », animée par Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek. Cela est perçu comme une tentative d’étouffer la dissidence.
Le président commémorant seul le 8 Mai est un symbole et un exemple de la fracture que vit le pays ces derniers temps.
Cette situation complexe est parfaitement résumée par une citation de Georges Bernanos : « Ce qui rend la corruption, ou même la simple médiocrité des élites, si funeste, c’est la solidarité qui lie entre eux tous leurs membres, corrompus ou non corrompus, dans la défense du prestige commun ».
Mais les problèmes ne se limitent pas à la politique. La guerre contre la drogue, les solutions racistes proposées à la crise migratoire, et la corruption omniprésente sont autant de preuves que nos dirigeants semblent perdus. Ils tentent de nous faire croire que les solutions viendront de l’extérieur, alors que la véritable solution réside dans un changement de paradigme. Les messages publicitaires et médiatiques véhiculent des valeurs qui vont à l’encontre des véritables solutions pour la société et l’humanité. Dans le tumulte médiatique, il devient difficile de distinguer le vrai du faux, de discerner les enjeux réels. Comme le disait Noam Chomsky dans « La fabrique du consentement », les médias jouent un rôle essentiel dans ce brouillard de désinformation.
Avec toute cette confusion, il est normal de vouloir chercher une voie, une direction à prendre dans la vie. On aspire à faire les bons choix, à vivre pleinement, à avoir le temps de décider sans être soumis à des manipulations.
Il est parfois tentant de se retirer du monde, de se mettre à l’écart en attendant que les choses s’améliorent.
Finalement, c’est au cœur du printemps que cette réflexion prend tout son sens. Les prévisions médiatiques annoncent une sécheresse record, mais chaque jour, la pluie tombe. Il faut faire avec ça. Cette contradiction entre ce que nous disent les médias et ce que nous voyons de nos propres yeux souligne l’écart entre le discours dominant et la réalité. Il semblerait que le seul antidote à cette confusion soit de s’ancrer dans notre réalité tangible et de questionner constamment le discours qui nous est imposé.
Je nous souhaite bien du courage, bien à vous.
DOUBLETIVANCHAT
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